Mise à jour le 19 Septembre 2020
Les revenus locatifs perçus dans ce type de location, même occasionnelle, ne peuvent échapper à l’administration fiscale (sauf s’ils sont inférieures à 305 €).
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Comme il s’agit d’une clientèle touristique, de passage, la location est forcément meublée. Elle est donc soumise à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Deux régimes fiscaux existent.
Régime forfaitaire et location saisonnière classique
Dans le cadre d’une location saisonnière classique, vous relevez du régime micro-BIC uniquement si vos recettes ne dépassent pas un seuil de 70 000 € par an.
Dès lors, sur les recettes réalisées, vous bénéficiez d’un abattement de 50% sur les loyers et charges perçus.
À noter : le régime micro-BIC est très pratique en ce sens qu’il ne nécessite aucune compétence particulière en comptabilité. Il s’agit d’un régime très avantageux et facile à mettre en œuvre.
- Le régime micro-BIC. Le total de vos recettes est à indiquer sur la déclaration complémentaire d’impôt sur le revenu « professions non salariées » n° 2042 C Pro à la ligne 5ND. Ainsi, vous êtes imposé au barème de l’impôt sur le revenu, après un abattement forfaitaire de 50% avec un minimum de 305 €.
Si vos recettes locatives sont inférieures à 305€, vous ne payez donc aucun impôt.
Régime forfaitaire et location saisonnière classée
Les locations saisonnières classées correspondent principalement aux gîtes ruraux, aux meublés de tourisme ainsi qu’aux chambres d’hôtes.
Dans ce cas de figure, vous relevez automatiquement du régime forfaitaire si les recettes réalisées ne dépassent pas 170 000 € par an.
De plus, vous bénéficiez d’un abattement de 71% sur ces recettes, ce qui constitue un avantage fiscal considérable.